Le vent, parfois, emporte sous son bras des gouttes qui viennent se fragmenter sur nos épaules dénudées, chaudes encore de soleil. Là, dans ce cadre, je n'aspire qu'au silence, je n'inspire que ce silence. Imberbe, je m'y noie. L'eau de la fontaine tombe de plus en plus haut, transforme les vapeurs d'eau en une vaste coulé écumante. Les chutes percent la toile de l'horizon et séparent ces fragments. Elles emportent les brins de nuages cueillis. L'air se radoucit sur la forêt où se cachent nains et soldats aux épées magiques et armoiries anciennes. Des fées se tordent pour attraper le cou des vaillants aimés.
J'étais de nouveau de retour, dans ma prime matrice.
,_-;@°'"#@_-={ Bientot la version PDF des souvenirs d'Isidor Ducasse }=-_@#"'°@;-_,
Verdure
1 commentaire:
J'ai bien aimé Ombres ta page sur les Zazous dans l'histoires, et notemment d'aprendre qui ils étaient vraiment :
http://lefrangin.free.fr/
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