21 septembre 1994

La colombe

La colombe a emporté avec elle quelques voyageurs, et une poignée de cheveux. Puis légére et d'un vol sûr, elle a volé quelques rayons de lunes.

Pour aller la chercher, ils sont tous partis sur la lune, et revenus désemparé, après n'avoir pas trouvé les quelques cheveux d'or.

Le petit prince a dit qu'il enverrait une lettre après son voyage.

Il a ceuillit la rose sans épine.

V94

20 septembre 1994

Fuir

J'aurais voulu fuir, sur un radeau, mais la voile s'est perçée, et la flamme du soleil a brûlé les planches vermoulus de mon trois mâts illusoires.

J'aurais voulu fuir,à pieds, mais le chemin qui était sur la carte n'etaient pas libres d'orties, de fougères et de liserons.

J'aurais voulu fuir la vie, tout simplement, mais mon corps n'a point voulu de cette volonté. Il est resté ainsi à marcher sur sa tombe fleurie.

31 mai 1994

LA PHRASE

Vous me dites que cette phrase
ne veux rien dire.

Pourtant cette phrase est
pour mon inconscient
le symbole d'une araignée
s'agenouillant sur sa toile
et lançant sa prière
en attendant que la gravité
la fasse retomber

Verdure

27 mai 1994

La lumiére

La lumiére s'est couchée
sur les draps
Blanc fut l'ensemble
elle était belle
ainsi vêtue
ainsi allongée
sur le draps
verdure

23 mai 1994

Aparthé

L'imagination n'est que réminescence d'un souvenir incomplet.
Verdure

22 mai 1994

Le train

Le paysage s'est enfuit devant la vitre, il s'est évanoui, évaporé. Les sièges gris s'étallent dans la vitre verte.
Le train s'avance en rampant le long de ses doigts écartés. Son bras traîne devant lui, l'autre le suit en traînant la patte.
Demain n'existera pas.
Verdure

21 mai 1994

aparté

Les rideaux rongés aux mites percent la lumière et offrent la constellation de la tringle à rideau
Hervé

20 mai 1994

Rose Nuit

La nuit s'est éteinte sur les rideaux de la masure. Plongé dans le noir, j'en suis recouvert, de ses goutellettes d'encre de nuit.
Le chemin effacé par les ronces était piqué par des épines de soleil nuageux.
Quelques cailloux dorés s'opposaient à  l'avancée de la nuit, ils défieraient toute la nuit, l'encre pour s'effacer aux jours de vent. Ce monstrueux caillou brille au Zenith.
Verdure

19 mai 1994

Miroir Vitreux

La vitre se vêtit des images
superposées du devant et
du dehors.
Seuls les images clairs se mirent.
Les visages ressemblent
à  des fantômes
échappés
d'un film en noir et blanc...

Schwarz und Weisses film.
Verdure

18 mai 1994

Happy Days are gone

Les jours heureux
ont peu à peu été
dévorés par les
dents aiguisées
desmots.

Les jours heureux
se sont peu à peu
effacés derriére
l'effaceur d'encre.

17 mai 1994

Kino

La foule est entrée
la foule s'est enfuie
la foule s'est enfouie
dans ce cinéma

Les gens se sont assis
et ont assisté à leur vie
à la mort
Ils ont assisté passif et content
conscient de ce qu'ils voyaient

La foule s'est dissipé
sur le néant du bitume
effaçant de gouttes épars
l'asphalt noir

Ils sont encore habillé
de la toile
aux images
vives et vivantes

Mes yeux sont encore noir du velours
de la salle

Did U Have a good Die,
Enough to base a movie on
James Douglas Morrison

22 mars 1994

Voltaire

Le nombre infini de maladies qui nous tuent est assez grand ; et notre vie
assez courte pour qu'on puisse se passer du fléau de la guerre.

21 mars 1994

Le désert

Juste un homme, entre le sable jaune et les nuages noirs d'un orage en préparation, qui s'avance en rampant dans le sable mou et visqueux.
A travers le sable désespérant, se dressent peu à peu une ville en ruine aux tourds cassé, aux jardins débrayés, des arbres morts qui étendent leurs branches tels des racines vers les rayons.
Ils fleurissent, bourgeonnent et laissent en d"brsis le sol lunaire de cette ville, mer de ruines aux flots glacés.
L'homme s'acança dans ces débris de la préhistoire d'un futur illusion, et s'écroule sur le pas d'une porte ouverte et d'ouvrant sur le vide, d'un gouffre aux rochers auguisés.

C'était le dernier survivant d'une espéces en voie de dégénérescence aigüe.
Des yeux le virent.

20 mars 1994

aparthé


Dans la matrice nous sommes tous des poissons aveugles
une sorte d'aquarium
et puis cet aquarium déborde et nous nous évadons

19 mars 1994

Un Ange

Ce soir, un ange partira dans l'encre de la nuit. Il ouvrira ses ailes d'albatros, et s'enfuira vers l'ether, son envol sera long et douloureux. Sa plume la perdu, Il a perdu sa plume.
Ce soir, dans le noir, un ange penchera la tête et ouvrira son troisiéme oiel : Il verra ce qui est vraiment.
Dans le noir de la mlumiére, l'ange saura où aller et rejoindre sa famille et son pére. De retour à la ruche, il ira se nicher, dans les bras de sa protectrice.
Dans le noir de la pâle ruelle se fondra un corps au coeur du caniveau, et lentement l'eau de la pluie se mélangera aux huiles de vidances laissant un arc en ciel, sur le ciel bitumé de la route.
On l'envellopera de blanc linceul.
Le teint seul, l'ange sera au dessus de tout ça.
L'ange sera saint,,e t dira ses souvenirs de terre, à la vierge feutrée.
Ce soir, un ange s'est endormi. Demain est déjà un passé identique. Demain est déjà un autre jours, marqué d'une croix.
Ce soir, un ange s'est assoupi, s'est calmé; et s'est allongé pour l'unique éternité qui sait.