24 décembre 2008
joyeux noël à tous
Va falloir que tu fass'le p'tit
Il est pas loin d'onze heurs et d'mie
ne t'endors pas sur le rôti
le christianisme , i'faut s'le faire
Dans un'demi-heure, c'est parti
et comm'c'est toi qui s'ras sa mére
Faut tout d'mêm'que tu fass'le p'tit !
Si j'avais su qu'tu soyes un'sainte
Dès l'premier jour moi j's'rais parti
Mais maint'nant ça y est t'es enceinte
C'que t'as de mieux à faire, c'est le p'tit !
Je sais bien, la paille est pas sèche
l'bourricot a l'air abruti
l'boeuf aussi... Tu parles d'un'crèche
N'empêch'qu'il faut qu'tu fass'le p'tit !
Y a d'jà les bergers qui rappliquent
Faut pas les laisser v'nir pour rien
C'est pas grave, mais ça s'rait pas chic
C'est que des bergers, c'est pas des chiens !
ça t'gêne que les bestiaux te r'gardent
I'n'voient presque rien, il fait nuit
Mais à présent faut pus qu'tu tardes
Faut t'démerder de l'faire, ce p'tit
Si tu accouches après les fêtes
ça s'ra fini, ça s'ra foutu
tu n'en fais jamais qu'à ta tête
Marie je n'te l'répèt'rai plus
tu te conduis comme un'vraie pucelle
Ecoute un p'tit peu c'que j'te dis
tu vas gâcher la nuit d'Noël
si tu fais pas tout d'suit'le p'tit
Enfin ça y est, t'es raisonnable
Te tracass'pas, tout s'pass'ra bien
Dès qu't'as fini, moi j'passe à table
j'bouff'rai tout seul, y a presque rien
C'est pas marrant mais faut qu'ça s'fasse
Encore un p'tit coup c'est gagnant
Ca y est, v'la l'auréole qui passe
Il est né, le divin enfant !
et hop voilà du Bernard Dimey poéte du 19eme ...arrodissement de Paris
bref tous ça pour dire "joyeux noël à tous"
20 décembre 2008
La première fois quand je l'ai vue
La première fois quand je l'ai vue
J'ai tout de suite remarqué son regard
J'en étais complètement hagard
Dans ce jardin du Luxembourg
Je me suis dit : il faut que je l'aborde
Pour voir si tous les deux on s'accorde
J'ai déposé mon baluchon
Alors j'ai vu tes gros yeux doux
J'en suis dev'nu un peu comme fou
Quand je t'ai dit que tu me plaisais
Que j'aimerais bien te revoir
Tu m'as donné rendez-vous le soir
Et je t'ai dit Oh Penelope
Que tu étais une sacrée belle fille
Que je t'aimerai toute ma vie
Quand dans ce lit de marguerites
Tu m'as caressé doucement la tête
Ma vie entière est une fête
Et sous les regards de la foule
J'ai posé ma main sur ta main
Vous voyez bien que ce n'est pas malsain
A l'ombre des eucalyptus
Je t'ai dit : je veux que tu me suives
Je te sentais d'humeur lascive
Alors comme ça dans les tulipes
Tu m'as fait une petite promesse
Gage d'affection et de tendresse
Si notre amour devait céder
Je n'aurais plus qu'à me faire prêtre
Je ne pourrais jamais m'en remettre
Car si un jour notre amour rouille
Je m'en mordrai très fort les doigts
Chérie vraiment je n'aime que toi
Maintenant changez la fin du second vers de chaque strophe pour qu'il rime
avec le premier vers plutôt qu'avec le troisième. (vous allez voir, les mots viennent très vite..)
19 décembre 2008
Paris le 30 décembre 2007
Jeanne Moreau, lettre au ministre Hortefeux
envoyé par Socialistes
Monsieur le Ministre Hortefeux
Il fait froid. C'est l'hiver. j'ai honte de ce froid, de cet hiver que vous vous acharnez à prolonger jusqu'à la vilenie. Cela fait plus d'un an que, jour après jour, ce froid et cet hiver envahissent les villes et les campagnes de notre pays autrefois pays d'espoir et de vie.
Ma honte et notre déshonneur, dont vous êtes l'un des grands responsables, deviennent plus profonds quand je me souviens de souvient de ce moment fraternel sur un quai de Marseille après la guerre en Algérie. Je me rendais dans ce pays. Nous faisions file pour embarquer sur El Djezzaïr. Devant moi, un travailleur algérien revenait passer ses vacances au pays. Il s'est retourné vers moi, a ouvert ses bras et m'a dit:
- Soyez la bienvenue en Algérie!
Monsieur le Ministre, la honte est une affaire de cœur, le déshonneur une affaire civile. Je pense à ce monsieur algérien et j'ai honte. J'ai honte aussi pour vous qui refusez à son fils ou à sa fille le droit d'être mon voisin ou ma voisine. Vous déshonorez à coup de furtives lois minables le sens de la République et de ma civilité."
Paris le 30 décembre 2007 (enregistrement avril 2008)
Urgent
Salut Verdure,
regarde le lien ci dessus tu seras étonné
Désolé j'ai pas retrouver ton adresse, pas mon mon matos sur moi ;)
je jeux des septs différences
première vidéo : la prison vu par l'administration pénitentiaire
Deuxième vidéo : la prison vue par les hôtes de l'administration pénitentiaire
Deux Dieux
Ne fais nulle attention à ces vains aboiements. Nous sommes toi et moi, les maîtres en ces lieux. Nous saurons partout mettre de l'ordre.
Nous sommes nés à bout portant dans ces lieux où les croix deviennent des échelles vers les cieux. Les croix deviennent les barreaux d'un enfer.
Nous saurons courir vers la marée, pour se joindre à elle, dans les longs sanglots sanglants de la virginité perdue. Nous saurons être Deux Dieux sur le sable, à nous regarder dans le miroir des cieux.
Mais Je me suis déjà marié avec les trois veuves, ces Parques au fil coupé. Nous saurons être Deux Dieux, quand même.
Jean Cocteau
[ Jean Cocteau ]
15 décembre 2008
Ma fille, je ne sais pas qui est ton pére
TETES RAIDES et JEANNE CHERAL SANS TITRE
Têtes Raides (Les) - Sans Titre
Ma fille
Je n'sais pas qui est ton père
C'est peut-être
Un vaurien commissaire
Ou pianiste
Ma fille
Cette nuit-là
Quand il m'a pris
Dans ses bras
C'est dans tes yeux
Ca se voit
Son regard et sa voix
Tous ces garçons
C'était toi
C'est tes cheveux
Son corps
C'est tes doigts
Ma fille
Cette nuit-là
Je voulus vivre à Java
Pour un ongle de frisson
Pousse une plaie sur l'horizon
C'est dans ta peau à jamais
Insouciante j'allais
Ne me demande pas qui c'est
Sans se parler
On s'est quitté
Ma fille
Je n'sais pas qui est ton père
C'est peut-être
Un vaurien commissaire
Ou pianiste
Ma fille
Cette nuit-là
Quand il m'a pris
Dans ses bras
Mais il est tard ce soir
A la gare St-Lazare
14 décembre 2008
05 décembre 2008
Un peu de couleur
Aller les gars, un peu de couleur pour avoir le moral, ici il est treize heures ;) Pour les autres news, faites un tour dans vos boîtes mail ;)
Bises
03 décembre 2008
Martin Niemoller
Quand ils sont venus chercher les communistes,
je n’ai rien dit, je n’étais pas communiste.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,
je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste.
Quand ils sont venus chercher les juifs,
je n’ai rien dit, je n’étais pas juif.
Quand ils sont venus chercher les catholiques,
je n’ai rien dit, je n’étais pas catholique.
Puis ils sont venus me chercher.
Et il ne restait personne pour protester…
Pasteur Martin Niemoller (1892-1984), Dachau 1942
france minuscule,
Il faut comprendre par le terme sensibilisation :
Le chien court partout, mord le sac d'un jeune à qui l'on demande de sortir, le chien bave sur les jambes d'un autre terrorisé, sur des casquettes, sur des vêtements."J'imagine même pas le jour, où commencera la sensibilisation pour lutter contre la pédophilie !"Le gars qui nous regardait, dit à l'intention de l'autre gendarme: 'On dirait qu'elle n'a pas de hash mais avec sa tête mieux vaut très bien vérifier! On ne sait jamais…'
"Ils ont souri et la fouilleuse chercha de plus belle! Elle cherche dans les replis de mon pantalon, dans les doublures de mon tee-shirt sans bien sûr rien trouver. Elle fouilla alors dans mon soutif et chercha en passant ses mains sur ma culotte! Les gendarmes n'exprimèrent aucune surprise face à ce geste, mais ce ne fut pas mon cas!!!!!!(Zoé 13 ans)
02 décembre 2008
mathématiquement coupable d'innocence
15 relachés
reste 5
3 personnes relachés
reste 2
c'est beau les maths, mais l'Humain dans tout ça.
La prison pour les innocents, le pouvoir pour les autres.
L'écriture mène dans les cellules carcérales
La liberté de pensée est un délit,
Résister le seul devoir
Résister !