Je te plais, certes... Mais m'aimes tu ?
31 août 2006
Les enfants du Paradis (Carmé & Prévert)
discussion entre Frédéric Lemaître (Pierre Brasseur) et Lacenaire ():
F : c'est un imbécile !
L : vous allez le tuer, j'espère...
F : oh, s'il fallait tuer tous les imbéciles...
L : evidemment... Et pourtant, ce serait tellement plus simple...
F : c'est un imbécile !
L : vous allez le tuer, j'espère...
F : oh, s'il fallait tuer tous les imbéciles...
L : evidemment... Et pourtant, ce serait tellement plus simple...
30 août 2006
Extrait de Monsieur CREVEL
Un oiseau dans ton cerveau
Cet oiseau sans voix
Cet oiseau qui n'a pas volé
Cet oiseau qui n'a pas chanté
Apte au seul frisson de l'inutilité
René Crevel
Cet oiseau sans voix
Cet oiseau qui n'a pas volé
Cet oiseau qui n'a pas chanté
Apte au seul frisson de l'inutilité
René Crevel
29 août 2006
Moi, Ma vie, Mon Oeuvre...
Les temps sont dures... Soit, alors je vais surfer sur la toile, au grès des moteurs de recherches à longueur de journée. Je suis effaré par la multitude de blog sur le thème "Moi, ma vie, Mon oeuvre". Alors lui c'est mon Cops, elle trop sympa. J'exclus l'orthographe Semesque. Je veux bien qu'un blog soit une sorte de cahier intime en lecture libre.
Enfin, je me fais chier à tomber sur les blogs épuré à l'extrême, et hop clique la croix du haut. Je zap, et je retourne à une activité plus saine.
J'ai envie de lire des textes, de voir des mots, et agrémenter mon plaisir d'images, Bordel ! Et qu'on vienne pas dire que mon squat chez Orane est du même acabit, que les choses soient clair, J'écris de la merde. J'en suis à peu prés aussi conscient que Bukowski. Mais au moins je m'éloigne le plus possible de ma putain de vie insignifiante et dérisoire. Et si parfois j'y met une touche de couleur plus intime, c'est parce que... ce blog est quand même un livret intimiste. Pas besoin d'étalage d'égocentrisme. C'est une raison de ma présence ici avec ma très chére Orane, mon ami Hervé, le très cynique Sikolas et le bricoleur & dévoué Ombre$.
En bref, il suffit d'aller voir ailleurs pour se rendre compte, qu'on est bien chez soit. Mais putain, fais chier de voir des pages lentes à chercher, pour tomber sur une tronche d'abruti version kaléidoscope et les copains en posture foetus héroïnomane. J'ai envie de texte, de mots, et basta pour le reste.
Verdure M Orane ;) & tutti quanti
28 août 2006
De la vie, à la mort et inversement
Les moineaux m'ont apporté la triste nouvelle.
Je suis devenu un arbre sans racine,
qui continue à croire et à croître en pleine
tempête. La bourrasque ne le mettra pas à terre.
Les mots portent en eux le réconfort et la chaleur,
qui permettent de tenir debout dans l'épreuve.
"Vertical, ça va !" C'est horizontal que je t'ai vu.
Et le chagrin est effacé par le soutien des amis.
Les moineaux sont venus pour la triste nouvelle,
Il y avait trop d'amour, pour la tristesse.
L'amour et l'amitié ont effacé la détresse.
Les mots sont venus soutenir une âme bringueballée
qui tenait à peine debout, pour lui dire : "Viens !
et continue à marcher sur ce long chemin.
Je suis devenu un arbre sans racine,
qui continue à croire et à croître en pleine
tempête. La bourrasque ne le mettra pas à terre.
Les mots portent en eux le réconfort et la chaleur,
qui permettent de tenir debout dans l'épreuve.
"Vertical, ça va !" C'est horizontal que je t'ai vu.
Et le chagrin est effacé par le soutien des amis.
Les moineaux sont venus pour la triste nouvelle,
Il y avait trop d'amour, pour la tristesse.
L'amour et l'amitié ont effacé la détresse.
Les mots sont venus soutenir une âme bringueballée
qui tenait à peine debout, pour lui dire : "Viens !
et continue à marcher sur ce long chemin.
20 août 2006
17 août 2006
mille signes étranges
Et puis son doigt décrit dans l'air des étoiles
Ou bien des éclairs elle ignore si superbement
Les sentiments les aléas de l'amour elle s'avance
Vers la fenêtre abandonnée lascive et elle
Couvre le ciel de mille signes étranges et inconnus de tous
Désolé Lola je n'ai pas su déchiffrer le sens
Secret de tes gestes lents aérés, simulacres ou
Magie futile a moins que le vide et l'ennui
Ne s'emparent de toi Lolita et si cette bulle pleine
De rien voulait se crever enfin
Noir Désir -
Ou bien des éclairs elle ignore si superbement
Les sentiments les aléas de l'amour elle s'avance
Vers la fenêtre abandonnée lascive et elle
Couvre le ciel de mille signes étranges et inconnus de tous
Désolé Lola je n'ai pas su déchiffrer le sens
Secret de tes gestes lents aérés, simulacres ou
Magie futile a moins que le vide et l'ennui
Ne s'emparent de toi Lolita et si cette bulle pleine
De rien voulait se crever enfin
Noir Désir -
16 août 2006
15 août 2006
projekt-ogame
Un début de partie sur ogame, après l'inscription, la planète est nue, et il faut gérer les premières installations selon les ressources, dans l'ordre, il faut construire :
Théoriquement avec cet ordre, vous ne devriez pas vous retrouver à court de métal, d'énergie ou de cristal, dés le départ de la partie....- Centrale électrique
- Mines métal
- Mines cristal
- Synthétiseur de Deutérium
- Centrale électrique (Niv2)
- Mines métal (Niv2)
- Centrale électrique (Niv3)
- Mines (niv3)
- Centrale électrique (Niv4)
- Mines (Niv4)
- Mines cristal (Niv2)
Ombre$
14 août 2006
un tissu mouillée sur les hanches
Elle reste dénudée, devant son regard,
Qui l'habille pourtant, d'un voile pudique.
Si elle vient pleurer dans ses bras,
Il l'habille pourtant, d'un voile pudique
Un tissu mouillé sur les hanches
Qui l'habille pourtant d'un voile pudique.
C'est pas plus grand qu'un mouchoir,
Il l'habille pourtant d'un voile pudique.
OM06
11 août 2006
ça definit bien le personnage
C'est Emily Loizeau, mais je crains qu'Orane se reconnaisse ;)...
Hervé
06 août 2006
Papa
J'ai perdu ma boussole
J'ai perdu mon Nord
Et ce soir, JE suis
tout déboussolé.
Encore longtemps,
J'aurai tes histoires
de l'Indes, et de la guerre
en tête.
Je prie Marie,
de t'acceuillir
à ses côtés.
Verdure 2006
05 août 2006
L'orphelin - Georges Brassens
Sauf dans le cas fréquent, hélas !
Où ce sont de vrais dégueulasses,
On ne devrait perdre jamais
Ses père et mère, bien sûr, mais
A moins d'être un petit malin
Qui meurt avant d'être orphelin,
Ou un infortuné bâtard,
Ça nous pend au nez tôt ou tard.
Quand se drapant dans un linceul
Ses parents le laissent tout seul,
Le petit orphelin, ma foi,
Est bien à plaindre. Toutefois,
Sans aller jusqu'à décréter
Qu'il devient un enfant gâté,
Disons que dans son affliction
Il trouve des compensations.
D'abord au dessert aussitôt
La meilleure part du gâteau,
Et puis plus d'école, pardi
La semaine aux quatre-jeudis.
On le traite comme un pacha,
A sa place on fouette le chat,
Et le trouvant très chic en deuil,
Les filles lui font des clins d'?il.
Il serait par trop saugrenu
D'énumérer par le menu
Les faveurs et les passe-droits
Qu'en l'occurrence on lui octroie.
Tirant même un tel bénéfice
En perdant leurs parents, des fils
Dénaturés regrettent de
N'en avoir à perdre que deux.
Hier j'ai dit à un animal
De flic qui me voulait du mal :
Je suis orphelin, savez-vous ?
Il me répondit : je m'en fous.
J'aurais eu quarante ans de moins
Je suis sûr que par les témoins
La brute aurait été mouchée.
Mais ces lâches n'ont pas bougé.
Aussi mon enfant si tu dois
Etre orphelin, dépêche-toi.
Tant qu'à perdre tes chers parents,
Petit, n'attends pas d'être grand :
L'orphelin d'âge canonique
Personne ne le plaint : bernique !
Et pour tout le monde il demeure
Orphelin de la onzième heure.
Celui qui a fait cette chanson
A voulu dire à sa façon,
Que la perte des vieux est par-
Fois perte sèche, blague à part.
Avec l'âge c'est bien normal,
Les plaies du c?ur guérissent mal.
Souventes fois même, salut !
Elles ne se referment plus.
Où ce sont de vrais dégueulasses,
On ne devrait perdre jamais
Ses père et mère, bien sûr, mais
A moins d'être un petit malin
Qui meurt avant d'être orphelin,
Ou un infortuné bâtard,
Ça nous pend au nez tôt ou tard.
Quand se drapant dans un linceul
Ses parents le laissent tout seul,
Le petit orphelin, ma foi,
Est bien à plaindre. Toutefois,
Sans aller jusqu'à décréter
Qu'il devient un enfant gâté,
Disons que dans son affliction
Il trouve des compensations.
D'abord au dessert aussitôt
La meilleure part du gâteau,
Et puis plus d'école, pardi
La semaine aux quatre-jeudis.
On le traite comme un pacha,
A sa place on fouette le chat,
Et le trouvant très chic en deuil,
Les filles lui font des clins d'?il.
Il serait par trop saugrenu
D'énumérer par le menu
Les faveurs et les passe-droits
Qu'en l'occurrence on lui octroie.
Tirant même un tel bénéfice
En perdant leurs parents, des fils
Dénaturés regrettent de
N'en avoir à perdre que deux.
Hier j'ai dit à un animal
De flic qui me voulait du mal :
Je suis orphelin, savez-vous ?
Il me répondit : je m'en fous.
J'aurais eu quarante ans de moins
Je suis sûr que par les témoins
La brute aurait été mouchée.
Mais ces lâches n'ont pas bougé.
Aussi mon enfant si tu dois
Etre orphelin, dépêche-toi.
Tant qu'à perdre tes chers parents,
Petit, n'attends pas d'être grand :
L'orphelin d'âge canonique
Personne ne le plaint : bernique !
Et pour tout le monde il demeure
Orphelin de la onzième heure.
Celui qui a fait cette chanson
A voulu dire à sa façon,
Que la perte des vieux est par-
Fois perte sèche, blague à part.
Avec l'âge c'est bien normal,
Les plaies du c?ur guérissent mal.
Souventes fois même, salut !
Elles ne se referment plus.
02 août 2006
les portes de la nuit
http://www.cof.ens.fr/cineclub/archives/1999-2000/les_portes_de_la_nuit.pdf
Un film de Carmé & Prévert... Que je vais voir ce soir, les flûtes au vent, sur la butte montmartre, au clair de lune... Yves montand y est jeune, Pierre Brasseur y joue (mieux que son fils) et Serge reggiani compléte le casting....
Un soirée tranquille en préparation...
Orane
01 août 2006
Une homilétique d'un orphelin sur la banquise
Je me sens comme un orphelin,
Quand ton absence pèse sur moi.
J'appellerais le train, qu'il te ramène.
A ton retour, nous irons à l'Est.
Et crois moi, toute la nuit sera humide
Les cailloux ont perforé ton derme,
Tu en gardes les séquelles sur tes piercings.
Nous irons encore plus loin que son regard.
Ce n'est pas les grillages qui porteront leurs crocs
pour arrêter les vagabonds du désert.
le jour sera maigre - Passeports condamnés
sur la vaste étendue de la terre - Il naît.
J'ai l'amour en décalcomanie sur les ongles.
Il y a dans notre couple comme une vague
monotonie, un fleuret dans le bouquet
pour attirer l'envol psychédélique.
en morceau ou en timbres poste.
Il n'y a pas de déstructuration de la personnalité
Sinon dans la partition de Hendrix.
Son venin a tué ma jumeau et ma mère,
à la naissance. J'ai besoin encore d'une dose.
Mon corps appartiens à une grande multinationale.
Les bois auront la texture des nuages,
Les farfadets du néant poseront chaque soirs
devant notre abris, un habit nouveau
Un Chien Andalou - Dali & Bunuel
Jimi Hendrix - Hear My Train A Comin'
Quand ton absence pèse sur moi.
J'appellerais le train, qu'il te ramène.
A ton retour, nous irons à l'Est.
Un papillon me protège.
Faut pas faire confiance aux anges,
Ils sont tous accrocs à la méthadone
Un papillon me protège.
Dans un ravin, je repêcherais ton corpsEt crois moi, toute la nuit sera humide
Les cailloux ont perforé ton derme,
Tu en gardes les séquelles sur tes piercings.
Un papillon me protège.
Faut pas faire confiance aux anges,
Ils sont tous accrocs à la méthadone
Un papillon me protège.
La lune a beau avoir des yeux sur nousFaut pas faire confiance aux anges,
Ils sont tous accrocs à la méthadone
Un papillon me protège.
Nous irons encore plus loin que son regard.
Ce n'est pas les grillages qui porteront leurs crocs
pour arrêter les vagabonds du désert.
Un papillon me protège.
Faut pas faire confiance aux anges,
Ils sont tous accrocs à la méthadone
Un papillon me protège.
Encore une fois, ce soir, fais moi confianceFaut pas faire confiance aux anges,
Ils sont tous accrocs à la méthadone
Un papillon me protège.
le jour sera maigre - Passeports condamnés
sur la vaste étendue de la terre - Il naît.
J'ai l'amour en décalcomanie sur les ongles.
Un papillon me protège.
Faut pas faire confiance aux anges,
Ils sont tous accrocs à la méthadone
Un papillon me protège.
la langue dévorée par les fourmis.Faut pas faire confiance aux anges,
Ils sont tous accrocs à la méthadone
Un papillon me protège.
Il y a dans notre couple comme une vague
monotonie, un fleuret dans le bouquet
pour attirer l'envol psychédélique.
Un papillon me protège.
Faut pas faire confiance aux anges,
Ils sont tous accrocs à la méthadone
Un papillon me protège.
Un papillon pour septembre s'envoleraFaut pas faire confiance aux anges,
Ils sont tous accrocs à la méthadone
Un papillon me protège.
en morceau ou en timbres poste.
Il n'y a pas de déstructuration de la personnalité
Sinon dans la partition de Hendrix.
Un papillon me protège.
Faut pas faire confiance aux anges,
Ils sont tous accrocs à la méthadone
Un papillon me protège.
J'ai eu un scorpion démembré en guise de placenta,Faut pas faire confiance aux anges,
Ils sont tous accrocs à la méthadone
Un papillon me protège.
Son venin a tué ma jumeau et ma mère,
à la naissance. J'ai besoin encore d'une dose.
Mon corps appartiens à une grande multinationale.
Un papillon me protège.
Faut pas faire confiance aux anges,
Ils sont tous accrocs à la méthadone
Un papillon me protège.
Nous fuirons à l'est, dans la zone des lacs,Faut pas faire confiance aux anges,
Ils sont tous accrocs à la méthadone
Un papillon me protège.
Les bois auront la texture des nuages,
Les farfadets du néant poseront chaque soirs
devant notre abris, un habit nouveau
Un papillon me protège.
Faut pas faire confiance aux anges,
Ils sont tous accrocs à la méthadone
Un papillon me protège.
Verdure06Faut pas faire confiance aux anges,
Ils sont tous accrocs à la méthadone
Un papillon me protège.
Un Chien Andalou - Dali & Bunuel
Jimi Hendrix - Hear My Train A Comin'
peinture, chez Sylvie
Une ruée vers l'art, je propose aujourd'hui, chez sylvie, artiste peintre qui propose pour les yeux, ses toiles, pour chez soit ses peintures.
Inscription à :
Articles (Atom)